Yamaha, fondée par un horloger fabricant d'orgues...

Torakusu Yamaha, descendant de la famille Tokugawa originaire de la région de Kishu, est le troisième fils de l'astronome Kounosuke Yamaha. Après une enfance passée à jouer avec les outils et instruments de son père qu'il regarde travailler, Torakusu Yamaha se passionne pour la mécanique. Montrant une grande dextérité, il poursuit des études d'horloger à Nagasaki où il se tourne vers des applications médicales et, en 1884, commence à visiter des hôpitaux à Hamamatsu en vue d'y effectuer des réparations nécessaires sur les appareils et équipements médicaux. En 1887 Torakusu Yamaha répare son premier orgue à l'école élémentaire Jinjo à Hamamatsu; il décide de continuer l'activité de réparation et de se lancer dans la fabrication d'orgues. C'est le 12 octobre 1897 que Torakusu Yamaha crée la société Nippon Gakki Ltd dont il devient le premier président.

1954 Inauguration des premières Écoles de Musique Yamaha. Yamaha fabrique sa première chaîne Hi-Fi.
L’expérience acquise dans la métallurgie conduit à la fabrication de la première moto Yamaha YA-1.

1955 Le succès des motos Yamaha aboutit à la création de Yamaha Motor Co., Ltd.
L'histoire de Yamaha Motor commence par une copie de la DKW 125 RT et quelques améliorations, empruntée sans leur avis à leur ami allemand de l'époque. Yamaha sera, au début, un spécialiste du moteur 2 temps, comme deux autres japonais (Suzuki et Kawasaki), contrairement à Honda. Ses machines de série ont tout de suite été réputées pour leur vivacité et leur fiabilité.
Yamaha arrive sur le marché européen à la fin des années 1960, avec une gamme de petites et moyennes cylindrées 2 temps, cylindres en fonte. Ces machines sont originales, avec une lubrification par injection d'huile et non par mélange.

Dès 1970 ces machines évolueront par l'adoption de cylindres en aluminium avec de mutiples autres améliorations techniques :
réservoir plus large, admission par clapets, frein à disque, refroidissement liquide et la suspension cantilever.
Ces années voient aussi l'arrivée de Yamaha dans le tout-terrain. En 1975, Yamaha relance la mode du « gromono » avec la Yamaha XT 500, modèle tout terrain. Il y aura de nombreux dérivés tout-terrain et route.
En 1977, Yamaha sort une XS 500, bicylindre 4 temps à 2 arbres à cames en tête et 8 soupapes, et une XS 750, trois cylindres 4 temps à transmission par arbre et cardan, qui évoluera en 850 cm³. Ces deux machines ne feront pas une carrière exceptionnelle, mais la suivante, la XS 1100, quatre cylindres à transmission par arbre, sera la plus belle machine de l'époque (1978).

Durant la décennie 80 Yamaha travaillera beaucoup sur la technique du 2 temps, avec l'admission par clapets et YPVS étudié afin d'ajuster l'accord admission / échappement. Yamaha s'essaye avec succès au 4 temps.
En 1983, Yamaha sort la 900 XJ qui évoluera en 84 avec un carénage tête de fourche fixé au cadre et des simplifications technique ainsi qu'une augmentation de la cylindrée au bénéfice de la souplesse et du couple. La 750 XJ lui ressemble comme deux gouttes d'eau. Existeront également au préalable ou en parallèle la 650 XJ, la 750 XJ Séca, la 400 et 600 . Ils continueront à produire la 900 XJ jusqu'en 1994 et la remplaceront ensuite par la 900 Diversion.

Yamaha continuera à innover :
Moteur turbo sur la XJ 650
Moteur à 5 soupapes par cylindre sur la FZ 750 en 1985
ABS sur la FJ1200 en 1990
La 1000 GTS et son système de suspension monobras avant et arrière
Le premier Scooter GT sportif en 2001 : Le T-max
Embrayage semi-automatique géré électroniquement proposé sur la FJR1300 en 2007