Le moteur Dunelt a pour principe de fonctionnement d'utiliser un piston à deux alésages, le but étant de créer une surpression dans le carter moteur :
Le taux de compression théorique est représenté par la proportion entre le volume lorsque le piston est au point mot bas et le volume lorsque le piston est à son point mort haut.
Lorsque l'on parle d'un taux de compression de 9:1, cela signifie qu'il y a 9 fois plus de mélange dans le volume représenté par le cylindre et la chambre de combustion lorsque le piston est au bas de sa course que lorsqu'il est en haut de sa course. Ce rapport ne dépend pas du diamètre du piston, ni de son déplacement, c'est un rapport. Le taux de compression réel est déterminé par ce rapport.
Lorsque, toutes choses égales, le diamètre du piston dans sa partie inférieure est supérieur à celui de la partie supérieure, comme dans le cas du moteur "Dunelt", le mélange sera plus comprimé dans le carter que lorsque le piston a un diamètre uniforme. Il sera également plus comprimé dans les transferts et dans la chambre de combustion : On obtient alors une "sur-compression", de la même manière qu'avec des compresseurs de type classique. Ce qui augmente le taux de compression réel.
Le moteur Dunelt fut produit jusqu’en 1925 et la solution fut reprise sur la Terrot-Cuzeau. C'est une solution efficace qui n'a jamais connu le succés.